Michel Muvudi

Expert en Financement de la Santé
RDC

Photo1Dans ce billet, Michel Muvudi, spécialiste en santé publique partage son expérience personnelle face à Ebola lors de l’épidémie de Mweka (RDC) en 2007. Sa leçon principale est qu’il faut construire la réponse sur les communautés.

L’épidémie de la maladie à Virus d’Ebola (MVE) frappe terriblement notre continent, et plus spécialement les populations d’Afrique Centrale et de l’Ouest.  De nombreux observateurs ont relevé que cette épidémie met en exergue la faiblesse de nos systèmes de santé. On a aussi compris la place prise par la migration intrarégionale aujourd’hui en Afrique. Tous nous nous interrogeons sur l’issue de cette épidémie.

J’ai récemment eu l’occasion de discuter avec les collègues de MSF et de centres de recherche revenant d’Afrique de l’Ouest. Le récit sur ce qui est en cours là-bas m’a glacé d’effroi : des milliers de personnes qui viennent dans les centres de prise en charge et qui ne trouvent pas des soins appropriés. Les morts, m’ont-ils dit, se comptent dans la communauté, aux portes des hôpitaux et dans les centres de prise en charge. Lorsque je compare ce qui s’est passé par le passé dans mon pays, la  République Démocratique du Congo (RDC) et ce qui se passe actuellement en Afrique de l’Ouest, je me dis qu’il faut renforcer la solidarité africaine et même internationale autour de cette problématique. A ce titre, je soutiendrai l’éventuelle action des CoPs contre Ebola.

Je ne sais pas s’il faut dire que la RDC a eu la « chance » de connaitre plusieurs épidémies ? Mais au moins on se rend compte que ces vagues d’épidémies ont permis d’apprendre de nos erreurs mais aussi de nos succès. La RDC a connu 7 épidémies dûment identifiées comme MVE (Yambuku, 1976 ; Tandala, 1977 ; Kikwit 1995 ; Mweka 1, 2007 ; Mweka 2, 2008 ; Isiro, 2012 ; Djera, 2014). Elles avaient des profils assez différents. Personnellement, je me suis retrouvé impliqué dans la lutte contre la MVE lors des épidémies Mweka 1 et Mweka 2. Aujourd’hui, je suis de plus loin l’actuelle épidémie encore active dans la Province de l’Equateur à Djera. Qu’est-ce que j’ai appris ?

A Mweka, lorsque l’épidémie 1 a éclaté, il a fallu plusieurs mois pour que les équipes se rendent compte qu’il s’agissait en fait de la MVE et non autre chose. Alors que j’effectuais une visite de supervision dans quelques hôpitaux ruraux pour d’autres aspects (à l’époque, j’étais coordonnateur provincial d’un programme spécialisé et responsable de la commission provinciale des urgences et catastrophes), je fus informé par le personnel de santé d’un afflux inhabituel des malades dans plusieurs structures de santé pour des raisons de fièvres interminables, de diarrhées, de maux de ventre avec vomissements – la plupart arrivait à l’hôpital après un passage par les centres de santé.

J’ai été voir ces malades de tout âge et j’ai pensé comme mes confrères à une probable épidémie de fièvre typhoïde – la région est connue pour sa pénurie en eau potable. Dans les jours qui suivirent, les malades continuèrent à affluer  et certaines commencèrent à décéder, principalement à la suite de déshydratation. Nul ne pensait à la MVE. En visitant un pavillon, on nous présenta le cas d’un jeune garçon mort dans les heures qui précédaient et qui avait présenté des signes hémorragiques vers la fin. Le mot ‘Ebola’ vous ‘frappe’ alors dans le cerveau – mais peut-être par défense, on résiste. Un collègue de l’OMS qui était avec moi dans cette mission, proposa qu’on fasse un prélèvement et qu’on expédie l’échantillon au laboratoire.

La confirmation nous écrasa. Cette épidémie en cours depuis plusieurs mois était donc le retour d’Ebola.  Dans une telle situation, le film se déroule alors très vite dans votre tête : vous savez par exemple que plusieurs collègues de votre système de santé vont mourir – vous envisagez votre propre décès.

Hormis le délai initial très long, Mweka 1 fut bien géré. Les alertes furent lancées et nous avons pu apprécier l’arrivée prompte des collègues de MSF Belgique.  En collaboration avec les structures de santé provinciales du gouvernement, ils ont rapidement mis en place une stratégie de réponse à l’épidémie  consistant en la prise en charge des cas, le suivi des contacts ainsi que les enterrements sécurisés. C’était pour moi à la fois une école mais aussi un ouf de soulagement car nos structures de santé étaient dépassées par le phénomène.

Je ne suis pas infectiologue, mais ma propre leçon est que le défi avec Ebola peut déjà résider dans  sa détection. Antérieurement, la MVE était reconnaissable par ses signes hémorragiques très caractéristiques et son évolution assez rapide qui conduisait très vite à la mort. Quand je regarde la situation de Mweka et celle aujourd’hui de Djera, je réalise qu’au début, la MVE se manifeste de plus en plus chez des personnes par des signes atypiques comme la fièvre, les maux de tête, les douleurs musculaires, les vomissements, la diarrhée etc. Tous ceux d’entre nous qui avons eu une activité clinique en Afrique sub-Saharienne savons que ces symptômes sont le quotidien du clinicien africain. Sans surprise, ils induisent en erreur tant l’entourage du malade que le personnel de la santé. Cette ‘fourberie’ du virus fait qu’à Mweka, à Djera et ailleurs, les personnes affectées suivent leurs stratégies habituelles  de soins: l’automédication, les tradipraticiens, les incantations spirituelles ou les formations sanitaires. Quand le bon diagnostic est posé, il est souvent très tard : entretemps, le malade a déjà contaminé d’autres personnes dans sa famille et dans sa communauté.

Mais comme je le disais plus haut, la RDC a appris. La nouvelle épidémie de la MVE a été identifiée plus rapidement que les précédentes. Alors que les premiers événements apparaissaient dans la population, j’ai déjà eu des coups de fils, des messages venant des collègues travaillant dans les districts sanitaires concernés : ils considéraient déjà l’option d’être face à  la MVE. Quand ils me demandaient mon avis, je ne pouvais que les conforter dans leurs appréhensions. En effet, ce qu’ils me rapportaient était similaire à la situation atypique que nous avions vue et vécue auparavant. Cette rapidité qui semble désormais intégrée dans notre système de santé (serait cela la fameuse résilience du système de santé de la RDC ?) a contribué énormément au contrôle de l’épidémie. Notre population a également appris : comme dans les épidémies précédentes, le système de santé a bénéficié de la collaboration des communautés. Lorsqu’elles sont sensibilisées, informées, impliquées dans la riposte, le succès s’obtient assez rapidement. Il est donc important dans la planification des programmes de santé de donner une part assez importante à la participation de la communauté.

Et c’est peut-être mon principal message à mes collègues du continent : jouons la carte communautaire. Mon expérience est que la population renferme une force incontournable pour juguler une épidémie de MVE. Nous avons remarqué que ce sont principalement les relais communautaires et les agents de la Croix-Rouge qui étaient au-devant pour rechercher activement et notifier auprès du personnel de santé, les cas suspects retenus et identifiés dans la communauté.  Ce sont ces relais communautaires engagés dans la lutte qui ont participé activement à la diffusion des messages sur le changement des comportements et qui ont fortement renforcé l’interface communauté-service de santé.   Notre vision des systèmes de santé est souvent trop centrée sur les formations sanitaires ou le personnel technique (infirmier ou médecin). Le paradoxe avec Ebola est qu’il faut certes des centres de traitement avec des médecins et infirmiers en ‘scaphandres d’astronaute’, mais il faut tout autant construire la réponse sur la population, dans tout son dénuement, mais aussi sa force de survie.

Pas de naïveté toutefois. L’action communautaire est un combat de longue haleine. Personnellement, j’avais été choqué d’apprendre que malgré des semaines entières de sensibilisation et d’information, certains de mes concitoyens continuaient à consommer de la viande de brousse. Mais bon, c’est notre réalité : la population est extrêmement pauvre et survit comme elle peut. Cela nous renvoie à la nécessité d’une approche multisectorielle – oui Ebola, c’est aussi tout le défi du développement.

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22 Responses to Editorial – Ebola: on ne gagnera pas cette guerre sans les communautés

  1. Dr RAZAFIMAHATRATRA Jean Louis says:

    Très intéressant article, Dr Michel. Merci pour le partage d’informations.Ceci confirme le rôle important que doit jouer la communauté non seulement dans la lutte mais aussi et surtout dans la prévention des maladies, ayant comme base la collecte périodique des données au niveau communautaire,l’analyse et l’utilisation de l’information recueillie.

  2. Dr Kany Kapongo says:

    Merci Michel pour cette expérience si enrichissante qui permet aux uns et aux autres de comprendre le bien-fondé de la surveillance épidémiologique au niveau des formations sanitaires et des communautés. Cette tragique épidémie émaillée des plusieurs conséquences tant sur le plan social, culturel et économique exige de nous tous des grandes réflexions afin de pouvoir mettre en place des meilleures stratégies pouvant permettre à nos communauté non seulement d’éviter cette pathologie, mais aussi de pouvoir faire face à celle-ci lors de son apparition.
    C’est pour cela que je félicite d’avance certaines structures qui penseront à mettre en œuvre des missions de consultance pouvant nous permettre d’avoir des estimations sur le plan économique et les conséquences sur le plan socioculturel au niveau des communautés des pays que cette épidémie a déjà frappée.

  3. LOOLA Bokonda says:

    Excellent Article Docteur Michel !! Merci pour cette expérience et ces conseils d’expert. Vous avez amplement raison, la MVE nécessite une intervention communautaire. Nous espérons que le Message atteindra les personnes en pouvant mettre en place cette stratégie. Courage !!

  4. Michel Muvudi says:

    Je suis parfaitement enrichi par vos réactions autour de ce blog et vous remercie très vivement. Je me réalise avec satisfaction que la plupart de vos interventions sont des enrichissements de taille face à cette problématique. Je suis totalement d’avis avec vous, que nous ne devons pas oublié que la communauté reste le socle de nos programmes de santé et qu’elle renferme le succès. Ce qui se passe avec Ebola actuellement, nous rappelle tous un devoir vis-à-vis de cette population…
    Depuis 2006, on nous rappelle de la surveillance à base communautaire, mais dans la pratique, nous avons accusé un décalage très visible. Je confirme comme plusieurs d’entre vous que la lutte contre une maladie doit être une lutte globale et intersectorielle pour plusieurs raisons, aujourd’hui suffisamment démontrées. Surmontons les douleurs actuelles, mais tirons aussi le plus des leçons pour que chaque année qui passe,que nos démonstrations de riposte restaure la confiance entre nous et la communauté et renforce l’interface patient-prestataire non seulement sur la prise en charge mais aussi sur la symétrie des messages. Merci encore une fois

  5. Yaba says:

    Vue l’ampleur que prend le virus Ebola dans nos mentalités ainsi que le nombre de décès des malades, il est temps d’agir pour la prévention ainsi que la lutte contre sa prolifération, mais surtout avec une approche globale de la communauté vue que cela se passe au sein d’une société. Mais force est de constater qu’intégrer la dimension genre dans les stratégies et activités de cette lutte pourra changé la donne comme M. Clement l’avait souligné. cibler les couches vulnérable sera très important pour faire passer le message, je pense.

  6. otissa says:

    l’Afrique et le Congo ont besoin de moteur comme vous,…ce continent compte d’innombrables ressources humaines et intellectuelles qui sont trop souvent ignorées ou passés sous silence par le reste du monde. Il est grand temps de valoriser les compétences et de créer de bonne synergie de collaboration entre pays Africains. Cette épidémie doit servir d exemple pour toute futures actions visant à élever L Afrique au rang qu’elle mérite,…bien à vous cher Mon Ami le Docteur Muvudi

  7. Clement says:

    Bien merci Dr Michel pour ce blog. j’ apprécie ta démarche et renforce que l’approche communautaire dans nos interventions devait aussi privilégier l’aspect genre, entendue la promotion de la participation de la femme et la fille dans le renforcement du système de santé. J’ai également compris que la femme jouait un grand rôle de véhicule dans la transmission. L’ épisode de l’équateur nous en dit plus. sensibiliser davantage la femme et la jeune fille c’est sensibiliser facilement la communauté. Ta photo en début de ce post en dit plus.

    1976 à 2014 : a t on vaincu l’asymétrie de l’information sur la MVE entre expert-prestataire-communauté ? certes les actions sont encourageantes mais les efforts à fournir sont encore énorme. l épidémie de 2014 en RDC nous a réveillé et a permis le développement des programmes de communication à large échelle dans le cadre de la prévention. Si les communautés les plus reculées et les plus défavorisées peuvent être touchées par ces messages que nous suivons dans des grandes villes, ca serait une chose louable.

    Ebola a migré, la symptomatologie a changée. les affiches du Ministère de la Santé opérationnalisant la définition communautaire des cas de MVE devrait aussi changer afin que les prestataires et la communauté ne soient distrait en attendant simplement les signes de saignement…

    Merci et félicitation pour ce blog
    Clément

  8. kandolos joseph serge says:

    l’objectif poursuivie face à la lutte contre le virus Ebola doit être centré sur la prévention et non la lutte.Ainsi soit-il les conséquences seront moins aggravées.

  9. Alfred Jean Patrick says:

    bravo Michel Muvudi,
    effectivement sans l’implication de la communauté on n’arrivera pas a lutter contre ces types de pathologie et le message vraiment important c’est qu’il faut prendre le temps de comprendre le contexte avant de faire une proposition d’action et surtout il faut que la communauté internationale puisse accompagner les nationaux dans la mise en œuvre de leur plan en centrant les interventions sur les besoins et attentes des populations

  10. KANKONDE says:

    Merci Dr!
    Vous avez raison, sans implication de la communauté cette lutte sera difficile. Mais arriver à faire accepter diverses méthodes qui aident à éradiquer la maladie reste complexe.
    Par exemple la viande de brousse continue à se vendre et acheter parce que c’est moins cher et facilement accessible.
    Le corps soignant nous recevons nos malades sans protection aucune. en cas de forme atypique l’hôpital tout entier sera contaminé. le port des gants à chaque geste n’est pas du tout possible parce que ça pèsera sur le budget du malade.
    Que faire pour protéger le corps soignant ?
    Nous avons reçu la semaine semaine passée un patient qui présentait épistaxis, hématémèse et fièvre.Je ne sais vous expliquer la panique.

  11. Apoura Eulalie Chantal says:

    Merci pour cet article, je partage la démarche de l’implication des communautés dans la riposte d’Ebola. La participation communautaire est une stratégie très importante.

  12. Ridier Mulolo says:

    “tout ce que vous faites pour moi sans moi,vous le faites contre moi” ,déclaration forte adressée à tout les décideurs par les communautés.Je suis du meme avis que.Dr michel Muvudi ,l approche communautaire est non négligeable dans la lutte contre ce fléau qui prend une allure inquiétante dans le monde donc rédynamisons sans exception les organes de participation communautaires (OPACO) à tout les niveaux, et que cette activité soit incorporée dans nos planifications .

  13. Jean Félix MUBAYI says:

    Bravo Dr, pour votre message de reveil.
    Vous avez certaienement raison,sans l’implication de la communauté tout ce que nous pouvons faire est nul, les projets sont voués à l’échec.
    Voici bientot cinq, que je travaille chez PROSANI, comme tous les projets qui travaillent en collaboration avec le MSP en RDC concourent à l’acceleration CAO 4&5, l’heureuse experience avec les Sites de soins communautaires, où la prise en charge des cas est l’affaire du RECO qui est et vit dans la communauté reduit de manière significative le nombre des decès des enfants de 0-5 ans dans les milieux enclavés. Nous sommes parti de cette experience pour donner force à votre geniale idée, si la population arrive à se protéger, et/ou à se prendre en charge. Qouique EBOLA est tueuse, il y aura tant soit peu des succès.
    Donc, vouloir reussir dans la santé c’est impliquer la communauté. Les experts en planification disent:”Planifier sans moi égale planifier contre moi….” Impiquons la communauté dans la lutte contre EBOLA.

  14. Raymond MBUYI says:

    La lutte contre le virus Ebola comme l’a dit Dr Michel MUVUDI, ne sera efficace que si les communautés locales des pays concernés s’y impliquent en vue de trouver des solutions durables pour l’éradication définitive de cette épidémie.

  15. Dr Bauma M. Ngoy Shebosh says:

    En Afrique de l’OUEST comme en RDC, les hemorragies sont vues tard et sont de mauvais prognostic…plus vite on est mis au soins, mieux on peut s’assortir
    Notez, certaines personnes avait les anticorps en RDC et n’ont jamais presentee des signes…. Tous ne meurent pas!!!
    En Afrique de l’OUEST / Guinee ou j’ai ete pendant le mois d’Avril, pres de 35 % guerissent
    Partout, l’alarme de MVE est donnee par le deces inexpliquees des personnel de santé (toutes les epidemies en RDC, l’actuel incluse comme en Guinee)
    Malheureusement le systeme de santé moderne ne compte que le deces des personnel de santé moderne, pas de guerisseur et accoucheuse traditionnel (car l’automedication, le recours au tradipraticien est Presque de regles)….
    Les resistances ont ete farouche en Guinee, voir assassinat des equipes d’appui a cause de:
    Culture de forte solidarite (meme avec le mal: un frère est un frere), cacher des malades et des contacts
    Denie et refus voir meconnaissance de la maladie
    Mauvaise utilisation de la democratie par les oppositions formelle ou informelle (montage des groups radicaux),
    Ceci avait conduit a la destruction des unite de traitement en Guinee et menace voir obligeance deux fois de changer de site de prise en charge des cas suspects au Mali, attaque des vehicules des humaniataire voir assassinat des acteurs humaniataires en Guinees
    Le probleme actuel en Afrique de l’OUEST (Liberia et Sierra Leone et a tres moindre mesure en Guinee) est la faible capacite de prise en charge…Nombre d’unite de prise en charge, inferieur au nombre des malades / demandes …plus de cas et deces dans la communaute sans soins, infectant les autres

    From Bamako, Mali & Guinee Health Advisor..

    • Clement says:

      beaucoup de courage dans cette lutte, cher Bauma
      bien que de loin soyez rassuré que nous sommes de cœur avec vous dans cette lutte menée en Afrique de l’ OUEST

  16. Raymond MBUYI says:

    La lutte contre le virus Ebola ne sera efficace que si les communautés locales des pays concernés s’y impliquent en vue de trouver des solutions durables pour l’éradication de cette épidémie.

  17. Eddy Mole says:

    Merci beaucoup Dr Michel pour cette belle expérience que vous venez de partager. La sensibilisation de la communauté est d’une importance capitale dans le moment comme ceci.

  18. Nous remercions sincèrement Dr Michel Muvudi pour ce partage d’expérience. Un accent paticulier est mis sur la communauté qui devra etre placée au centre de cette lutte et dont la réussite en dépend, son expérience précédente en a fait preuve. L’approche axée sur les communautés pourra sauver nos populations aujourdhui sérieusement ménacées par ce fléau. Il y a nécessité que nous (Communautés internationales, Gouvernement respectifs, Experts, Chercheurs, PTF …)agissions rapidement dans le renforcement du volet communautaire de lutte contre l’Ebola.
    Dans cet optique, Nous avons réfléchi sur l’élaboration urgente de quelques projets des plans de Marketing Social et Campagne de Communication pour contre l’Ebola pour les pays touchés ou ceux à risque ( tenant compte des spécificités et réalités de chaque région). C’est un travail de fonds qui sera réalisé par des étudiants de plus de 20 nationalités représentées à l’Université Senghor au Département Santé, et qui sera partagé avec tous.

    Erick TSHIKAMBA MUAMBA

  19. willy lohandjola says:

    je suis obligé de vulgariser ce méssage

  20. willy lohandjola says:

    c’est une bonne chose, moi j’imprime pour faire lire aux autres merci

  21. Bonjour. Voici le lien d’un blogue qui permettrait de créer d’abord un plan marketing puis une campagne de communication adaptés à chaque pays ou région infectés ou à risque. Appel tout particulier à tous les participants qui ont suivi la formation en marketing social que je donne en Afrique http://t.co/JBBJlaVjZD

    À+

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