Edito : Quel système d’information sanitaire pour les systèmes de santé des pays à faible revenu au 21e  siècle ?

Les systèmes de santé fonctionnent dans un contexte où la révolution informatique a accéléré la mondialisation et la globalisation. L’information qui est devenue de plus en plus virtuelle, circule et se partage plus facilement. L’augmentation de la pénétration des nouvelles technologies de la communication dans les pays à faible revenu est remarquable et offre des opportunités extraordinaires pour collecter, traiter et diffuser les données.

Les capacités des disques durs des ordinateurs, des clés USB, des tablettes IPAD ont donné aux utilisateurs y compris les professionnels de santé, la possibilité de conserver et d’exploiter des centaines voire des milliers de pages de données.

L’internet et le téléphone portable ont facilité la diffusion de ces informations à une cible qui va au-delà des barrières nationales. Des réseaux sociaux (Facebook , twitter…) se sont développés pour créer des plateformes illimités de points de vue sur des sujets particuliers. Le ‘facebooking’ partage librement les informations à travers le réseau d’amis interconnectés. Les Communautés de pratiques (FBP, Accès financier, …) réunissent des professionnels qui travaillent sur un domaine spécifique pour partager les connaissances et les meilleures pratiques (Meessen et al, 2011).

Le potentiel  de ces outils est particulièrement évident dans des pays où les spécialistes sont rares, et où les distances et la qualité de l’infrastructure rendent difficile le déplacement des professionnels de santé. Par conséquent, les systèmes de santé doivent s’adapter à cette évolution technologique pour éduquer et former les populations, recueillir leurs points de vue,  et évaluer les interventions sanitaires. Entre les différents échelons du système de santé, les nouvelles technologies permettraient de disposer  et de communiquer en temps réel pour réduire les barrières bureaucratiques qui entravent la transmission de l’information. Ainsi, le niveau opérationnel ne se limiterait plus à transmettre des fiches et rapports imprimés aux niveaux intermédiaire et central, mais produirait une information numérisée qui s’utilise au-delà des barrières géographiques.  Le niveau central aurait alors en temps réel de l’information stratégique pour conduire le renforcement du système de santé.

Dans les pays à faible revenu, l’opportunité des nouvelles technologies n’a pas encore été suffisamment saisie. Les coûts des communications internet et téléphoniques sont encore chers et les connexions sont de faible débit.  Même si les services de santé disposent d’ordinateurs, la maintenance n’est pas toujours assurée.

Par conséquent, l’un des axes de renforcement des systèmes de santé des pays à faible revenu est l’amélioration de la technologie de l’information et de la communication. L’équipement  des services de santé en outils de l’information et de la communication, la numérisation de l’information et surtout la maintenance de ces outils sont donc des priorités.  Le 21e siècle est celui de la communication et les systèmes de santé ne pourraient échapper à ce paradigme. On pourrait par exemple apprendre beaucoup des stratégies de Steve Jobs, le célèbre patron d’Apple décédé la semaine dernière, dont le monde a grandement salué son génie et sa vision hors norme de l’utilisation des nouvelles technologies de l’information et de la communication.

Le déploiement récent de la fibre optique qui parcourt les côtes africaines et la mise en service de nouveaux satellites de communication représentent une excellente opportunité que les policymakers devraient saisir pour mettre en œuvre la révolution communicationnelle des systèmes de santé en Afrique.

 

Meessen et al (2011) Communities of practice : the missing link for knowledge management on implementation issues in low-income countries. Tropical Medicine and International Health, 18:1007-14.

 

N’hésitez pas à nous donner votre point de vue.

Bonne lecture

Isidore Sieleunou et Basile Keugoung

 

Rio summit on Social determinants of health

1.    People’s Health Movement – Comments on draft Technical Paper prepared by WHO for social determinants conference in Rio

http://www.phmovement.org/sites/www.phmovement.org/files/Submission%20to%20the%20consultation%20around%20WCSD2.pdf
Suite aux travaux de la Commission sur les Déterminants Sociaux de la Santé (CDSS), l’OMS et le gouvernement Brésilien organisent la première Conférence Mondiale sur les Déterminants Sociaux de la Santé (CMDSS). A ce titre, un document technique a été élaboré pour guider la planification et préciser le contenu des délibérations de la Conférence.

Le Mouvement Populaire pour la Santé, en association avec un large éventail de groupes d’intérêt public et d’activistes pour la santé ont émis un certain nombre de commentaires sur ce document technique. Cinq critiques ont été ressortis :

  1. Le document technique ne prend pas en considération les relations de pouvoir (nationales ou mondiales) et les idéologies qui reproduisent les inégalités de santé.
  2. Il ne reconnaît pas les caractéristiques du régime économique mondial qui contribuent aux inégalités de santé (libéralisation du commerce extérieur, droit de propriété intellectuelle etc.).
  3. Il néglige l’importance de la santé en tant que droit humain fondamental.
  4. Il ne mentionne pas la combinaison de l’action intersectorielle et de la participation communautaire qui sont pourtant la principale stratégie de la déclaration d’Alma Alta pour aborder les déterminants sociaux de la santé.
  5. Il ne parvient pas à formuler des suggestions concrètes pour rééquilibrer les relations de pouvoir.

Ce papier tente de reprendre point par point ces éléments. Il met l’accent sur le rôle de l’idéologie néolibérale et de l’importance de la problématique de l’équité en matière de santé.

Non-Communicable Diseases & summit in New York

2. BMJ (news) – Deaths from non-communicable diseases are highest in Afghanistan, lowest in Sweden

John Zarocostas;

http://www.bmj.com/content/343/bmj.d5876.full
J. Zarocostas fait un résumé du rapport « Noncommunicable diseases, country profiles 2011 » publié par l’OMS (http://www.who.int/nmh/publications/ncd_profiles2011/en/index.html). Ce rapport met fin à l’idée selon laquelle, les maladies non transmissibles sont essentiellement le problème des pays développés et ne concerne pas les pays en développement. En effet, 90% des décès survenant avant 60 ans et imputables aux maladies non transmissibles surviennent dans les pays en développement.

De plus, certains facteurs de risque comme le tabac et l’obésité par exemple, touchent plus durement les pays à revenu intermédiaire. Ainsi des programmes de santé préventifs devraient être mis en œuvre à l’échelle nationale dans l’ensemble des pays pour combattre les maladies non transmissibles (diabètes, maladies cardiovasculaire etc.). Dans ce sens, la Finlande et l’Uruguay sont des exemples à suivre.

3. BMJ letter – where did all the other NCDs go?

Gretchen L. Birbeck;

http://www.bmj.com/content/343/bmj.d5785.full
En Juin 2011 UnitedHealth a publié, dans le cadre du meeting de l’ONU sur les maladies non transmissibles, un article intitulé « Réponse globale aux maladies non transmissibles » http://www.bmj.com/content/342/bmj.d3823.full?ijkey=eff861df0dc3c4f218bb4218b68daab44f02a627&keytype2=tf_ipsecsha

En s’appuyant sur cet article, G.L. Birbeck commente dans le BMJ le contenu de ce meeting. Pour l’auteur, il y a un besoin urgent de mener une réflexion plus poussée sur les maladies et les facteurs de risques ciblés qui ne correspondent pas aux priorités de santé publique des pays à faible et moyen revenu. Il s’agit donc d’élargir le contenu du programme sans quoi, la conséquence serait une démobilisation des pays en développement.

4. The Atlantic –  Global Chronic Disease: It’s Not All About the Money for Once

Amanda Glassman;

http://www.theatlantic.com/life/archive/2011/09/global-chronic-disease-its-not-all-about-the-money-for-once/244968/
Les maladies non transmissibles (MNT) peuvent être réduites par des interventions simples ou peu coûteuses dont les pays les plus pauvres peuvent aussi mettre en œuvre.

Les chefs d’Etat et les représentants de tous les pays du monde entier se sont réunis le 20 septembre  au siège des Nations Unies pour discuter des maladies non transmissibles (MNT).
Les MNT sont responsables de 63% des décès par an dans le monde. 80% de ces décès surviennent dans les pays en voie de développement. Chaque augmentation de 10% du fardeau des MNT est associée à une réduction de 0,5% dans la croissance économique annuelle. Ignorer les MNT a des coûts d’opportunité élevés. Plusieurs mesures simples telles que la législation sur le tabac et l’alcool, ainsi que la réduction et le contrôle de l’apport alimentaire, de sel et de matières grasses peuvent être mises en place tous les pays. La Banque mondiale estime que plus de 50% du fardeau des MNT dans les pays en développement pourraient être évités. Pourtant peu de ces pays font quelque chose pour leur prévention. Les raisons ont peu à avoir avec l’argent. La demande croissante de soins curatifs, et les pressions de firmes pharmaceutiques sont entre autres les raisons évoquées. Ces pays sont également un grand marché pour les fournisseurs de tabac et d’alcool.

En conclusion, l’insuffisance de financement de la santé mondiale n’est pas la raison principale pour laquelle la lutte contre les MNT n’est pas très engagée dans les pays en développement.

5. Foreign Affairs – The UN’s Battle With NCDs

Sheri Fink and Rebecca Rabinowitz; http://www.foreignaffairs.com/articles/68280/sheri-fink-and-rebecca-rabinowitz/the-uns-battle-with-ncds
L’OMS l’appelle “l’épidémie invisible”. Les MNT sont responsables de deux morts sur trois dans le monde. Ces maladies sont passées des pays développés vers les pays en développement qui ont de plus en plus des habitudes à risque telles que la sédentarité, le tabagisme, etc. Le forum économique mondial les a identifiés comme l’une des principales menaces pour le développement dans le monde. Contrairement au SIDA, la tuberculose et le paludisme, les efforts de financement pour lutter contre les MNT sont beaucoup moins visibles. Différentes pressions des industries de tabac, alimentaires, et pharmaceutiques sur les gouvernements les ont amené lors de l’assemblée de l’ONU sur les MNT à ressortir sans le plan d’action attendu pour la réduction de la prévalence des MNT. La question de  la suppression de la protection des brevets sur tous les médicaments qui traitent les maladies non transmissibles a aussi occupé une bonne place des négociations avec une opposition farouche des Etats-Unis pour protéger son industrie pharmaceutique.

Des fabricants de produits alimentaires malsains ont annoncé des changements volontaires pour faire des produits moins nuisibles mais cela n’a pas été jugé suffisant par les défenseurs de la lutte contre les MNT qui souhaitaient une réglementation en la matière par les gouvernements. Le fait que les MNT  devront  peser de plus en plus lourd sur le développement du monde  va laisser peu de choix dans les prochaines décennies aux gouvernements. Il devient évident que les mesures prises aujourd’hui pourraient sauver des vies et de l’argent dans le futur.

6. CGD – WHO and NCD: Another Unfunded Mandate?

Amanda Glassman; http://blogs.cgdev.org/globalhealth/2011/09/who-and-ncd-another-unfunded-mandate.php
Le principal résultat de la réunion de haut niveau sur les maladies non transmissibles (MNT) est plus de devoirs pour l’OMS. Il lui a été confié de diriger la réponse mondiale contre  les MNT, de développer un cadre de suivi et d’évaluation, de fournir une assistance technique et de suivre les progrès vers les objectifs mondiaux.

Encore une autre mission non financée au moment où l’OMS est en pleine restructuration provoquée par des restrictions budgétaires. Son budget est en baisse régulièrement chaque année.

Ce mois-ci l’OMS a publié ses réformes en matière de gestion parmi lesquelles un modèle de réapprovisionnement (que nous avons proposé) qui est un bon début pour augmenter le financement sans restriction.

En regardant les contributions des pays émergents, ils donnent peu proportionnellement à leur PIB alors que le financement nécessaire pour alléger le fardeau des MNT dans ces pays est important.

A l’intérieur de l’OMS, la réforme a généré beaucoup d’insécurité au sujet des emplois étant donné la réduction des effectifs, le moral terrible et une poussée folle pour obtenir de l’argent de l’extérieur afin de stabiliser les emplois. Cela peut aboutir à la perte des  meilleures personnes, la multiplication encore les mandats et la dilution de leur responsabilité.
Étant donné l’importance de la contribution américaine à l’OMS, la question principale est de savoir si et comment les Etats-Unis vont jouer un rôle dans cette réforme de l’OMS.

Global Fund

7- GFO newsletter 158

http://www.aidspan.org/documents/gfo/GFO-Issue-158.htm
Un groupe de haut niveau a recommandé dans son rapport que le Fonds Mondial apporte quelques changements importants dans sa structure et ses méthodes de travail. Le rapport est plein d’opinions solides, claires et émoussées. Le GFO donne un excellent aperçu des recommandations.

Global health policy and financing

8.    KFF – Global Child Mortality Rate Is Shrinking, But Not Enough To Reach MDG, UNICEF/WHO Report Says

http://globalhealth.kff.org/Daily-Reports/2011/September/15/GH-091511-Global-Child-Mortality.aspx
Le nombre d’enfants qui meurent avant l’âge de cinq ans a baissé, passant de plus de 12 millions en 1990 à 7,6 millions en 2010, déclare l’UNICEF et l’OMS dans leur rapport annuel sur la mortalité infantile. Selon ce rapport, environ 12 000 enfants de moins de 5 ans mourraient par jour il y’a une décennie. Mme Chan, la directrice de l’OMS a déclaré dans un communiqué que de « nombreux facteurs contribuent à la réduction de la mortalité infantile, y compris un meilleur accès aux soins de santé pour les nouveau-nés, la prévention et le traitement des maladies infantiles, l’accès aux vaccins, l’eau propre et une meilleure nutrition ».

9.    Global Health Check – A closer look at the role of Community based health insurance in Rwanda’s success

Ranu S. Dhillon;

http://www.globalhealthcheck.org/?p=324
Ranu S. Dhillon et collègues ont porté un regard critique sur le succès de l’assurance maladie au Rwanda à travers les mutuelles de santé communautaire. Pour ces auteurs, les résultats de santé enregistrés aujourd’hui par le Rwanda, tirent fondamentalement leur source du développement des mutuelles de santé communautaires. Cependant, Ils estiment que le rôle joué par les régimes des mutuelles de santé  dans la réalisation des améliorations récentes de la santé au Rwanda a souvent été exagéré, sans tenir compte  d’autres facteurs importants. Même s’ils reconnaissent que les  mutuelles de santé communautaires sont une impulsion offerte pour l’introduction de l’assurance dans d’autres pays, les mutuelles de santé méritent un examen plus approfondi avant d’être promues comme une panacée pour le financement de la santé. Ils soutiennent leur argument en avançant qu’une grande partie des dépenses de santé provient de donateurs qui ont contribué à 53% du budget de la santé du Rwanda (2006) tandis que la contribution des mutuelles ne représentait que 5% de toutes les dépenses de santé dans la même période et en outre au moins 20% des fonds des mutuelles de santé proviennent de subventions des donateurs et du gouvernement. Les auteurs estiment que les autres facteurs du succès de l’initiative du Rwanda tels que l’efficacité de l’administration publique, la performance de l’économie et le leadership  méritent d’être mis en exergue. Ils exhortent les pays qui voudraient bien s’appuyer sur le modèle du Rwanda à considérer cela comme un tout en portant un regard très approfondi sur les mérites et  les limites.

10.    PLOS – Assessing and Strengthening African Universities’ Capacity for Doctoral Programmes

Imelda Bates et al.;

http://www.plosmedicine.org/article/info%3Adoi%2F10.1371%2Fjournal.pmed.1001068
Imelda Bates et al. ont publié récemment un document mettant en exergue la place capitale de la recherche dans l’amélioration de l’état de santé des populations. Pour réaliser cela, ils estiment que les universités peuvent apporter une contribution majeure dans ce sens en élaborant des politiques capables de générer  des preuves pertinentes à l’échelle nationale. Malheureusement, aucun soutien stratégique n’existe dans les pays pauvres pour  former des chercheurs internationalement compétitifs. Pour eux, la production des résultats  de la recherche au niveau local,  la capacité à innover et à utiliser les résultats de la recherche, sont des éléments essentiels pour des prises de décisions qui contribuent à un  meilleur état de santé.  Cependant, les chercheurs doivent être issus des pays d’origine, ce qui n’est pas le cas actuellement car la plupart des chercheurs ont étudié  ou étudient dans des pays étrangers et il est difficile une fois de retour dans leur pays de mettre en pratique leurs connaissances au regard des réalités différentes entres les pays de formation et ceux d’origine. Pour palier ces faiblesses, les auteurs proposent de renforcer la capacité des universités africaines à offrir des programmes de doctorat, et de concentrer les efforts non seulement sur ​​la formation elle-même mais également sur la création d’un environnement propice à la recherche, en particulier, le leadership, le perfectionnement professionnel, des infrastructures et l’accès à l’information.

11.   Health Affairs – Response on Soeters – Bart Jacobs

http://content.healthaffairs.org/content/30/8/1518.full/reply#healthaff_el_461167
En réponse à la récente publication de Soeters et al. dans Health Affairs sur le financement basé sur la performance dans un district de l’Est de la RDC, Bart Jacobs et Isidore Sieleunou soulignent quelques inquiétudes méthodologiques de l’article et sont inquiets de ce qu’elles pourraient offrir aux opposants du financement basé sur la performance une opportunité argumentaire contre cette stratégie en croissance dans plusieurs pays d’Afrique sub-saharienne.

Women and Child Health

12.   Financial Times – UN expands mother and child programme

Anjli Raval, Gwen Robinson and Andrew Jack;http://www.ft.com/intl/cms/s/0/49dd0482-e2ec-11e0-903d-00144feabdc0.html#axzz1YUPw0hJg
Dans le Financial Times, Raval et ses collègues ont commenté l’évènement du “progrès d’une année” de l’initiative de Ban Ki-moon “Chaque Femme Chaque Enfant”. Ils soulignent que comparés au lancement de l’initiative l’année dernière, les engagements financiers ont augmenté, et ils espèrent que la commission de redevabilité tiendra sa promesse de suivi de ces engagements.

AIDS

13.   Plos – Cost-Effectiveness of Early Versus Standard Antiretroviral Therapy in HIV-Infected Adults in Haiti

Serena P. Koenig, Heejung Bang, Patrice Severe et al.;

http://www.plosmedicine.org/article/info%3Adoi%2F10.1371%2Fjournal.pmed.1001095
Un essai clinique randomisé chez les adultes séropositifs avec un taux de CD4 entre 200 et 350 cellules/mm3 en Haïti a montré que la thérapie antirétrovirale précoce diminue la mortalité de 75% comparée à la thérapie antirétrovirale standard.

Koenig et al. ont évalué le rapport coût-efficacité de la thérapie antirétrovirale de ces deux stratégies (précoce et standard).

Les auteurs trouvent que le rapport coût-efficacité au bout de 3 ans pour la thérapie précoce par rapport à la standard est de 3975 US $ par année de vie sauvée, et de 2050 US $ par  année de vie sauvée lorsqu’on exclut les tests liés à la recherche.

Pour Koenig et al.,  initier la thérapie antirétrovirale chez les adultes infectés par le VIH ayant un taux de CD4 entre 200 et 350 cellules/mm3 en Haïti, conformément aux recommandations de l’OMS, est coût efficace après un maximum de 3 ans.

Development & Aid

14.    CGD – MDG Progress Index 2011: The Good (Country Progress), the Bad (Slippage), and the Ugly (Fickle Data)

Ben Leo & Ross Thuote;

http://www.cgdev.org/content/publications/detail/1425429/
Cette note du CGD explique la méthodologie de l’Index de Progrès des OMD et montre quelques tendances émergentes. Le progrès des pays à faible revenu est modeste alors que celui des pays à revenu intermédiaire montre quelques légers changements. Les lacunes dans les données (données manquantes, révisions, et rétractions) continuent de rendre le suivi des progrès sur les OMD très difficile et très sensible.

 

Ont contribué à l’édition de cette lettre: Mohamed Ali Ag Ahmed, Matthieu Antony, Morris de Kouame

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