Résumé de Council on foreign relations – The evolution and future of donor assistance for hiv – aids
Schneider K. & Garrett L.; summary ; report (pdf 345 Kb)
” La lutte contre le VIH et le SIDA est devenu un exercice de grande envergure. Il y a vingt ans, dans la plupart des sociétés, l’épidémie de sida était uniquement un sujet de préoccupation du corps médical. Aujourd’hui, la pandémie fait partie de la politique étrangère, de la sécurité nationale, et des questions macroéconomiques, appelant l’attention des ministres des Finances et du secrétaire général des Nations Unies. Présidents et Premiers Ministres débattent des nuances de la pandémie aux sommets du G8, et les chefs militaires s’inquiètent des taux d’infection par le VIH parmi leurs troupes.
Si les dirigeants politiques avaient mieux compris, il y a vingt ans, la direction tragiques que la pandémie prendrait, leurs politiques auraient peut être été meilleures – selon les activistes du SIDA. Dans le but d’élaboré des scénarios pour les décideurs politiques, le projet « aids2031 » visent à prévoir à quoi la pandémie ressemblera cinquante ans après qu’elle ait été remarquée chez les hommes homosexuels aux États-Unis, et quelles actions primordiales doivent être entreprises dès maintenant et au cours des prochaines années en vue de créer un avenir meilleur pour le SIDA dans deux décennies. Le Global Health program du ‘Council on Foreign Relations’ a été invité à contribuer au projet aids2031, en se concentrant sur l’avenir du financement par les bailleurs pour la prévention et le traitement du VIH.
Ce document de travail est le produit de cette contribution. Il examine l’évolution et l’impact de la mobilisation des ressources des bailleurs pour le VIH / SIDA, l’effet potentiel de la crise économique actuelle sur le financement du VIH / SIDA, les défis à court et à long terme et les possibilités d’assistance des bailleurs. Il émet des recommandations pour les pays donateurs et les gouvernements pour assurer un financement stable et à long terme pour le VIH/SIDA.
Soulignons les grandes lignes des opportunités et défis immédiats relevés dans le rapport : De nombreux efforts de coordination et d’efficacité de l’aide, d’amélioration de sa prédictibilité à long terme, de réduction du fractionnement ; le fort engagement pour l’atteinte des OMD ; l’effort d’identification des besoins financiers pour la mise en oeuvre d’un paquet minimum de service ; la poursuite de l’objectif des 0,7% alloué à l’aide au développement par les pays de l’OCDE ; les mécanismes innovants de financement de la santé ; et l’accès aux médicaments de deuxième ligne pour les patients séropositifs qui en ont besoin.
A plus long terme, le rapport souligne le changement climatique, la pénurie de ressources et la croissance démographique ; les possibilités de financement propre limitées des pays à revenu moyen et faible qui ne permettrait pas à un nombre d’entre eux d’atteindre la couverture universelle pour le paquet de soins de base même si ils respectent les engagements d’Abuja ; le vieillissement de la population des pays du G7 entrainant une probable pression accrue sur leurs ressources budgétaire propre, au dépend de l’aide au développement ; la gouvernance mondiale sera fragmentée d’ici 2025 avec notamment la montée en puissance de groupes non étatiques ; enfin, si l’épidémie poursuit son cours dans les pays riches et que la recherche s’essouffle, il est possible que les compagnies pharmaceutiques ne soient plus intéressées pour produire des molécules qui ne sont plus protégées par des brevets et qui ne servent que les pauvres.
Traduction partiellement assistée par google translate.