Chers Lecteurs,

L’équipe éditoriale adresse au peuple vénézuélien ses sincères condoléances suite à la perte de leur charismatique Président Hugo Chavez. Que le peuple vénézuélien perpétue et renforce la politique de justice sociale et d’équité prônée depuis près d’une décennie.

Nous souhaitons à toutes les femmes une excellente fête du 8 mars.

Ensuite, nous vous faisons part des articles sur la mortalité liée au VIH/SIDA, le dépistage VIH obligatoire en Ouganda, et enfin les projections sur le passage à l’échelle du système d’agents de santé communautaire en Afrique sub-saharienne rurale.

Bonne lecture

L’Equipe éditoriale

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Editorial – 8 mars, Journée internationale de la Femme : combattre plus que les violences physiques

Par Ndadem Assène, Enseignante

Lire ici

 


VIH/SIDA

1. AIDS – Le risque de décès est supérieur d’un tiers chez les hommes que chez les femmes africaines sous  traitements antirétroviraux.

Source : Eric Druyts et al.

Titre original: Death risk one third higher in African men than women on ART.

http://www.iasociety.org/Default.aspx?pageId=5&elementId=15008

Par Bangaly Doumbia

Les hommes africains enrôlés  dans un programme de traitement antirétroviral (ARV) avaient un risque de décès supérieur  d’un tiers à celui des femmes africaines enrôlées dans le même programme, selon les résultats d’une méta-analyse portant sur ​​plus de 216000 personnes.

Certaines recherches suggèrent que les hommes séropositifs pour le VIH en Afrique sub-saharienne ont les résultats des traitements antirétroviraux pires que les femmes. Pour avoir une vue d’ensemble meilleure sur  la mortalité chez les hommes par rapport aux femmes débutant un traitement ARV, les chercheurs ont effectué cette revue systématique et une méta-analyse.

Les investigateurs  ont fait les recherches  dans MEDLINE, EMBASE et Cochrane CENTRAL  pour retrouver les études de cohorte VIH qui évaluaient  l’impact du sexe sur le risque de décès. Ils ont utilisé une méthode basée sur l’effet aléatoire, puis ont mis en commun les proportions d’hommes recevant un traitement antirétroviral et les ratios de risque de décès par sexe. L’analyse a porté sur 23 études de cohorte qui comprenaient 216008 participants, 78892 d’entre eux étaient des hommes. La proportion d’hommes  sous traitement antirétroviral dans ces cohortes était de 35% [IC à 95% ; 33% à 38%]

L’analyse a  indiqué que les hommes avaient un risque 37% plus élevé de décéder que les femmes: rapport des risques instantanés  était de 1,37 [IC 95% 1,28 à 1,47]. Le risque de mortalité plus élevé chez les hommes que chez les femmes, a été confirmé par les analyses de sensibilité.  On note que “La proportion d’hommes inscrits dans des programmes de traitement antirétroviral en Afrique est inférieur à celui des femmes. Il y a un risque accru de décès chez les hommes inscrits dans des programmes de traitement antirétroviral », concluent les chercheurs. Ils appellent à “des solutions qui aident à réduire ces inégalités de sexe.

 

2. Allafrica.com– L’Ouganda lance le test VIH obligatoire

Par Francis Kagalo

Titre original – Uganda launches mandatory HIV testing

http://allafrica.com/stories/201302070437.html

Par Basile Keugoung

Toutes les personnes qui consulteront dans les formations sanitaires publiques dans le pays seront testées obligatoirement pour le VIH selon un nouveau plan visant à augmenter l’accès à la prévention et au traitement du VIH a annoncé le Ministre de la santé en Ouganda.

Le conseil et le dépistage seront intégrés dans la pratique médicale de routine. Les directives de dépistage VIH initié par le prestataire ont été publiées par l’OMS en 2007. Depuis 2009, le dépistage VIH était obligatoire en consultation prénatale et dans les hôpitaux régionaux et le passage à l’échelle de ce dépistage VIH obligatoire gratuit devrait inclure les centres de santé publics et certaines formations sanitaires privées qui recevront les intrants. Le responsable du Programme de lutte contre le SIDA a précisé que les patients ne seront pas obligés d’être informés de leur résultat.

Cette stratégie s’ajoute à d’autres stratégies de dépistage VIH telles que le dépistage des femmes enceintes, le dépistage volontaire, le dépistage à domicile, le dépistage du couple, le dépistage par les équipes mobiles, et le dépistage de nuit pour les prostituées.

Les tests sont disponibles dans 80% des centres de santé III et dans 22% de centres de santé IV.

 

Recherche

3. WHO Bulletin (online) – Déploiement des agents de santé communautaire en zone rurale en Afrique sub-saharienne : considérations financières et hypothèses opérationnelles

Titre original : Deployment of community health workers across rural sub-Saharan Africa: financial considerations and operational assumptions

Gordon C. McCord et al.;

http://www.who.int/bulletin/online_first/12-109660.pdf

Par Basile Keugoung

Cet article vise à offrir une évaluation des coûts pour le développement d’un système d’agents de santé communautaire dans les systèmes de soins de santé primaires en Afrique sub-saharienne. L’évaluation des coûts  annuels de formation, d’équipement et de déplacement ont été calculés en utilisant les données de la littérature et de Projet de Villages du Millénaire. Le modèle comportait l’utilisation d’un agent de santé communautaire pour 650 habitants en zone rurale d’ici 2015. Ont été inclus dans l’évaluation des coûts, le nombre d’habitants, l’urbanisation, la prévalence des maladies, les coûts unitaires comité de santé de salaires et d’intrants.

Ainsi, le coût annuel pour le développement d’un système d’agent de santé communautaire pour toute l’Afrique sub-saharienne d’ici 2015 coûterait environ 2,6 milliard US$ soit 6,86 US$ par habitant par an couvert par le système des agents de santé communautaire ou 2,72 US$ par habitant (couvert et non couvert). Il faudrait en outre 3750 US$ pour former, équiper et payer chaque agent de santé communautaire.

Le système d’agent de santé communautaire peut être déployé partout en Afrique à un coût qui est modeste comparé au coût de la mise en œuvre du système de soins de santé primaire. Au vu des succès documentés, ce système offre un appui complémentaire fort à l’offre de soins dans les formations sanitaires dans les zones rurales en Afrique.

 

 

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