Development secretary says UK contribution to Global Fund depends on fund making progress on its reforms
Anne Gulland;
BMJ
Commentaire rédigé par Morris Kouame
La crise financière mondiale, les rapports de corruption dans les pays bénéficiaires rendus publics et les questions liées à l’efficacité de la gestion du Fonds Mondial pour la lutte contre le VIH/SIDA, le paludisme et la tuberculose (FM) ont contribué à la suspension des aides de la part de certains donateurs. Cette situation a amené également le FM à suspendre les financements de certaines activités. Cependant, dans cette atmosphère d’incertitude pour les responsables du FM, certains donateurs continuent d’exprimer leur volonté à soutenir l’organisation, mais avec désormais des conditions. Il s’agit par exemple de la Grande Bretagne qui par la voix, de Mr Andrew Mitchell, Secrétaire au développement international qui reconnaissant les résultats extraordinaires enregistrés par le Fonds au cours des 10 dernières années, a affirmé que son pays continuera à apporter son soutien financier, mais qu’il est nécessaire pour le FM de changer la nature de sa gestion afin de refléter sa mission première de son existence, c’est-à-dire donner une réponse à trois maladies. Pour Mr Mitchell, son pays dégagerait une importante somme, mais ces ressources supplémentaires seraient subordonnées au constat des progrès réalisés par le FM sur ses réformes liées à la gestion. Il a par ailleurs, affirmé sa satisfaction pour la nomination cette année de Mr Gabriel Jaramillo, un ancien banquier, comme directeur général du FM après le départ de l’ancien directeur général, Michel Kazatchkine, qui avait joué un rôle dans la mise en place de l’organisation.
Mr Jaramillo de son côté a déclaré qu’il mettait un programme de réforme en place qui permettrait de renforcer la gestion du FM, d’accélérer et de simplifier le processus de demande de subventions, d’améliorer la gestion des subventions sur le terrain, d’améliorer la transparence des marchés et des négociations de prix et de renforcer les contrôles financiers.