ONUSIDA – UNAIDS and African Development Bank convene high-level meeting on AIDS financing

Morris Kouame

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Une table ronde a été organisée par l’ONUSIDA et la banque Mondiale en marge de la Conférence de l’Union Africaine des ministres de l’Economie et des Finances en mars dernier à Addis Abéba. La question centrale de cette table a été d’explorer les voies qui peuvent apporter une réponse durable au financement du VIH en Afrique. Monsieur Michel Sidibé, directeur exécutif de l’ONUSIDA, félicitant les ministres africains pour leur engagement accru à la riposte au VIH, a cependant relevé que des progrès pourraient connaître une régression si l’architecture de financement actuel du VIH ne change pas au regard de la dépendance des technologies, des systèmes de réglementation et des lignes de production internationales qui prennent en otage le continent. Selon lui, si la solidarité mondiale est indispensable, elle doit être complétée par un financement nouveau qui tient compte du contexte régional.

Quant à Lamin Barrow, directeur pays pour l’Éthiopie à la Banque africaine de développement, il est impossible d’atteindre n’importe quel type de croissance soutenue, si le capital humain n’est pas sain et productif. Il est donc primordial pour les pays africains de s’associer ensemble pour négocier des prix plus favorables pour les médicaments contre le VIH afin d’assurer un accès plus large aux patients.

M. Sidibé a profité de cette table ronde pour appeler à des solutions innovantes pour le financement du VIH en Afrique à travers une taxe sur les droits de douane pour l’utilisation des téléphones mobiles ou d’une taxe sur la consommation d’alcool et de cigarettes car le besoin de financement à la riposte au VIH en Afrique d’ici 2015 est estimé entre 11à 12 milliard US$.

 


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