Article original : Evaluating the scale-up for maternal and child survival: a common framework

Jennifer Bryce, Cesar G. Victora, Ties Boerma, David H. Peters, Robert E. Black

International Health 3 (2011) 139– 146, http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1876341311000301

Commentaire rédigé par David Hercot

Bryce et al. partagent avec la communauté scientifique les progrès de leurs réflexions pour produire une méthode d’évaluation plus poussée de la mise en oeuvre à grande échelle des interventions à haut impact. Leur but est d’élargir l’évaluation afin d’inclure les aspects du processus, les intrants, le contexte, l’environnement politique et l’équité des programmes au-delà des indicateurs et résultats plus classiques de l’évaluation d’impact, comme la couverture vaccinale. Cette réflexion était déjà reflétée dans le rapport 2010 de l’initiative du « count down to 2015 » . Nous pensons qu’il s’agit d’une initiative bienvenue. Ils proposent une adaptation intéressante du modèle de Tanahashi en incluant les politiques et la planification d’un côté et la rentabilité à l’autre extrémité des déterminants initialement proposés par Tanahashi (1978).

Le deuxième cadre qu’ils proposent n’ajoute pas beaucoup au modèle de van Olmen et al. (2010). Nous sommes impatients de tenir plus de discussions à ce sujet et plus encore de mettre en œuvre ces outils dans l’évaluation. Comme Paina et Peters le soulignent, il existe maintenant plusieurs propositions pour combler l’évaluation des processus du système de santé qui doivent maintenant être testés sur le terrain. Nous avons déjà fait quelques pas en avant en utilisant d’autres méthodes (Boussery et al 2011; Hercot et al. 2011).

Dans une lettre aux auteurs publiées en janvier dernier, nous suggérons que la protection financière des usagers en tant que résultat final du système de santé est un élément manquant du cadre proposé par Bryce et al. Nous comprenons que dans l’évaluation des programmes de services qui sont censés être gratuits, comme c’est souvent le cas pour les services de la mère et de l’enfant cela semble peu utile(Bryce et al. 2010). Mais lorsque l’on étudie des programmes plus vastes ou lorsque l’on cherche à inclure le secteur privé, les dépenses directes des ménages au moment des soins représente dans de nombreux pays un fardeau pour les ménages qui peut les freiner dans leur recours aux soins et entrave leur bien-être (Meessen et al. 2003).

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