Bonjour,

Je trouve cet article du Monde (15 sept 2010) sur le développement de l’Afrique cynique et complice ou tout au moins un appel aux investisseurs européens d’investir dans le ‘No man’s land’ où on obtient le plus de retour.

D’abord, les auteurs de l’article argumentent sur la richesse du sous-sol. Depuis les années 60 où ces ressources sont exploitées, elles n’ont pas permis à l’Afrique de se développer. Ces richesses qui s’épuisent au fur et à mesure qu’elles sont exploitées, sont en fait dilapidées à vil prix –en dessous du prix du marché- par les dirigeants qui sont actionnaires des multinationales.

Ils ajoutent qu’en investissant en Afrique, « les investisseurs ne s’y sont pas trompé… 9 milliards de dollars (7 milliards d’euros) en 2000 à 62 milliards de dollars en 2008 ». C’est vrai car 1$ investit en Afrique rapporte plus. Avec la complicité des gouvernants, les impôts ne sont pas payés et la comptabilité est falsifiée, minimisant ainsi les bénéfices imposables.

Si la population urbaine augmente, il s’agit des gens qui abandonnent l’agriculture en zone rurale pour devenir des chômeurs ou débrouillards en ville.

Le Global Financial Integrity soulignait que les 40 dernières années, 1800 milliards de $ se sont évaporés de l’Afrique vers les institutions financières des pays riches contre une aide d’environ 854 milliards $.

Si cet article a un mérite, c’est celui de convaincre les multinationales qu’au vu de la malgouvernance en Afrique , on gagne plus en investissant moins. Car l’Afrique ne peut pas bien partir et encore moins prendre son envol avec ce qui se fait aujourd’hui.

Basile Keugoung


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