Chers Collègues,< ?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
Cette semaine, l’équipe est au ralenti, certains sont en vacances, d’autres du côté de Vienne pour participer à la Conférence international sur le SIDA. L’IMT vous invite à son stand situé au E-432.
Nous suivrons également les résolutions du Sommet des Chefs d’Etat de l’Union Africaine qui se tiendra à Kampala en Ouganda et qui est consacré à la Santé Maternelle et infantile. Après les sommets du G8 et G20 qui ont promis plus de 7 milliard $ pour réduire la mortalité maternelle, l’espoir est attendu de Kampala pour proposer des stratégies novatrices qui devraient aller au-delà des engagements politiques récurrents et souvent non tenus. Les mères et les enfants de l’Afrique, de Dakar au Cap, de Yaoundé à Addis Abéba voudraient vivre, et juste que l’accès aux soins de santé de qualité leur soit assuré au moment opportun.
Bonne lecture
Basile Keugoung, < ?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" />
Summer Edition
1. Monitor – AU meet to find solutions to maternal and child deaths
http://www.monitor.co.ug/Magazines/Health%20&%20Living/-/689846/957622/-/2ujgw6z/-/index.html
Le sommet de l’Union Africaine se tient cette semaine à Kampala et aura pour thème la santé maternelle et infantile au moment où la majorité des pays continuent d’avoir une forte mortalité maternelle et infantile. En Afrique 1 femme sur 22 contre 1 femme sur 7300 dans les pays développés est à risque de mourir d’une complication de grossesse que l’on pourrait prévenir ou traiter. Trois interventions permettraient de prévenir ces décès :
– Le planning familial
– L’accouchement assisté par un personnel qualifié
– Les soins obstétricaux d’urgence
Pour les enfants également, la majorité des décès est due au paludisme, les pneumonies et les diarrhées qui sont des maladies que l’on peut prévenir ou traiter.
Une Note politique sur cette conférence a été publiée (50 Kb .doc)
2. Reuters – New global AIDS focus: careful budgets?
Maggie Fox; http://www.reuters.com/article/idUSTRE66B65B20100714
L’ONUSIDA a publié un nouveau Rapport en vue de la Conférence Internationale de Vienne sur le SIDA et recommande un financement ciblé et amélioré pour faire face à la pandémie en cette période de récession économique.
L’ONUSIDA parle du Traitement 2.0, une plateforme simplifiée pour réduire le nombre de décès liés au SIDA et demande aux industries pharmaceutiques de fabriquer des médicaments moins toxiques et des tests diagnostiques plus simples à utiliser. Sur les 33,4 million de personnes vivant avec le VIH, 5 million ont accès au traitement. Les coûts
de suivi non liés aux médicaments tels que l’hospitalisation, le monitoring… sont le double de ceux des médicaments et l’ONUSIDA voudrait réduire ce coût de moitié.
3. Lancet – ART in low-resource settings: how to do more with less
Cet article n’analyse que les causes de la mortalité des patients sous trithérapie. Une forte mortalité existerait avant la mise sous traitement et dans certains pays comme en RD Congo, les listes d’attente s’allongent. Alors que l’OMS recommande de débuter la trithérapie à moins de 350 CD4/µL et d’éviter la Stavudine, le seuil appliqué dans la majorité des centres de traitement reste 200 CD4/µL et cette molécule est toujours utilisée. Malheureusement, l’appui des bailleurs diminue, les autres problèmes de santé persistent et le les nouvelles infections s’augmentent.
La recherche sur l’efficience des programmes SIDA est une priorité pour évaluer les barrières d’accès au traitement relatifs aux systèmes de santé tels que les examens de laboratoire et pour tester l’intégration de la trithérapie dans les services de santé de routine.
4. BMC – Scaling up health policies and services in low- and middle-income settings
Kara Hanson, Susan Cleary, Helen Schneider, Sripen Tantivess and Lucy Gilson; http://www.biomedcentral.com/1472-6963/10/S1/I1
Cet article est un Editorial d’un Supplément du Journal BMC on Health System Research qui tente de mieux éclaircir la notion du “passage à l’échelle” très utilisée dans les politiques nationales et internationales en santé. Ceci du fait de la nécessité d’atteindre les objectifs mondiaux de santé et d’utiliser les ressources des Initiatives spécifiques pour générer des gains importants en santé. En effet, il existe un gap énorme entre les connaissances scientifiques et ce qui est réalisé sur le terrain dans les pays à faible et moyen revenu. Les articles de ce supplément ciblent trois domaines : la trithérapie dans le cadre du VIH/SIDA, les services de reproduction et le traitement du paludisme ainsi que 4 autres thèmes : les couts et les besoins, la gestion du processus politique, le secteur privé et les méthodes d’étude du passage à l’échelle.
5. Owen – An important step towards aid transparency
Owen Barder; http://www.owen.org/blog/3531
Owen Barder a participé à la Conférence Internation ale sur la Transparence de l’Aide ( IATI ) qui regroupait des bailleurs qui représentent plus de 50% de l’aide internationale. Les bailleurs se sont engagés à :
– Publier les données sur l’aide régulièrement au mois trimestriellement
– Publier les données selon un format uniforme, accessible
– Donner les détails sur l’aide octroyée
Il est clair que cela ne sera pas facile pour les bailleurs car cela nécessite un investissement dans la collecte de l’information et un changement de culture
6. Guardian – Inside the Bill and Melinda Gates Foundation
Andy Beckett; http://www.guardian.co.uk/world/2010/jul/12/bill-and-melinda-gates-foundation
Dans cet article du Guardian, Andy Beckett analyse la contribution de la Fondation Bill et Melinda Gates dans la santé mondiale. Il retrace les apports de cette fondation mais aussi les problèmes qui entourent l’allocation des ressources, les pressions politiques autour des fondations.
7. Oxford and UNDP launch a better way to measure poverty
Press release; http://groups.yahoo.com/group/INESCR/message/3119
L’Université d’Oxford et l’UNDP ont mis sur pied une nouvelle mesure de la pauvreté : l’Indice de Pauvreté Multidimensionnelle (IPM) qui va remplacer l’Indice Humain de Pauvreté utilise dans les rapports depuis 1997. L’IPM évalue un éventail de facteurs au niveau du ménage comportant l’éducation, les indicateurs de santé, les revenus et les services pour donner un aperçu global de la pauvreté aigue contrairement à la notion précédente de « dollars par jour. L’IMP donne la nature et l’étendue de la pauvreté depuis le ménage jusqu’au niveau régional, national et international. Cet indice a été utilisé pour analyser la pauvreté dans 104 pays couvrant une population de 5,2 milliard d’habitants (78% de la population mondiale). Environ 1,7 milliard de personnes vivent sous une pauvreté multi-dimensionnelle dépassant les 1,3 milliard de personnes qui vivent avec moins de 1,25 $ par jour (lire Human Development Report 2010).